JOURNÉES DU PATRIMOINE 2019
L’Académie a participé, comme les années précédentes, aux Journées du patrimoine les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019. L’Académie était ouverte les deux après-midi et les visiteurs étaient invités à découvrir l’Hôtel des sociétés savantes et à faire connaissance avec l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux.
L’Hôtel des sociétés savantes est un très bel hôtel particulier, édifié en 1851 par l’architecte Charles Burguet, en style néo XVIIIe siècle. Il reprend le style de l’hôtel de Lisleferme – actuel Muséum d’histoire naturelle – qui lui fait face, de l’autre côté de la place Bardineau qui vient d’être rénovée et réaménagée.
Propriété de la famille Calvet, cet hôtel est représentatif d’une demeure de grands négociants bordelais du XIXe siècle. Acquis par la ville de Bordeaux, rebaptisé Hôtel de sociétés savantes, il est depuis 1975 le siège de l’Académie. A l’occasion de ces journées du patrimoine, les visiteurs pouvaient admirer le grand escalier et son superbe vitrail, l’enfilade des trois salons avec leurs boiseries, cheminées, glaces et plafonds d’époque ainsi que la bibliothèque.
Cette visite donnait aussi l’occasion de faire connaissance de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux. Un diaporama défilait sur les écrans pour présenter l’histoire des 300 ans de l’Académie, son organisation, son fonctionnement et ses activités : membres, séances, publications. Les visiteurs avaient tout le loisir d’admirer dans les salons son très riche patrimoine, tableaux des XVIIIe et XIXe siècles, dont un portrait de Montesquieu classé monument historique, bustes, gravures, objets de décoration, médailles… Des académiciens se tenaient à la disposition des visiteurs pour répondre à leurs questions, en particulier madame Marguerite Stahl connaissant parfaitement le patrimoine de l’Académie.
À la bibliothèque des recueils des travaux et des mémoires des académiciens au XIXe siècle étaient présentés au public par madame Hélène de Bellaigue, présidente, et le général Gilles Robert, archiviste bibliothécaire de l’Académie
Les visiteurs étaient invités s’ils le souhaitaient à laisser leur adresse électronique afin de recevoir régulièrement des invitations aux séances publiques et des informations sur les activités de l’Académie. Ils pouvaient également repartir avec un souvenir : un exemplaire de l’un des numéros, conservés en surnombre, des Actes de l’Académie de la fin du XIXe siècle.
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