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JOËL DEHAIS PRÉSIDENT DE L’ACADÉMIE POUR L’ANNÉE 2025

Le professeur Joël Dehais a pris la présidence de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux pour l’année 2025, succédant à M. Jacques des Courtils.
Docteur en médecine, Joël Dehais est un ancien de Santé navale, promotion 1962. Praticien hospitalier, professeur honoraire de l’université de Bordeaux, il a été chef de service de rhumatologie au CHU de Bordeaux. Passionné de musique, il a joué divers instruments et pratique aujourd’hui la viole de gambe. Fort de ses compétences professionnelles et de sa passion pour la musique, il a donné pendant des années des consultations à Bordeaux et à Paris pour les musiciens professionnels ou amateurs, à la recherche notamment des mauvaises positions, des gestes inappropriés, des postures inadaptées qui sont des facteurs de risque de douleurs lors de la pratique instrumentale. Le professeur Joël Dehais avait été reçu à l’Académie en 2021 au fauteuil n° 4, succédant à l’historien de l’art Robert Coustet.

La séance de rentrée 2025 s’est tenue le jeudi 16 janvier. Elle s’est déroulée, comme c’est maintenant la tradition, en deux temps. D’abord en séance privée au cours de laquelle M. Jacques des Courtils a présenté à ses consœurs et confrères son rapport moral pour l’année de sa présidence en dressant le bilan des activités de l’Académie en 2024 : séances, visites, décès de membres, élections de nouveaux membres…
Puis en séance publique le nouveau président avait choisi comme sujet de communication un musicien : Glenn Gould. S’appuyant sur son expérience relative aux problèmes de santé des musiciens, M. Joël Dehais dans sa communication intitulée Regards croisés sur Glenn Gould a évoqué la figure de ce pianiste dont la façon d’interpréter les œuvres pour clavier de Jean-Sébastien Bach, la personnalité hors du commun et les déclarations publiques ont marqué la vie musicale du 20ème siècle et suscité nombre de réactions, allant de la fascination la plus grande à des propos très critiques. Le nouveau président a fait ainsi une analyse diagnostique des douleurs que cet artiste éprouva tout au long de sa vie professionnelle. Il a terminé en montrant aux académiciens et au public deux vidéos pour illustrer son propos, l’une de Glenn Gould, la seconde du pianiste et chef d’orchestre Daniel Barenboïm, comparaison on ne peut plus parlante…

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